Présences des autres mondes: Eté 2022 les Sans Abris SDF à Toulon dans le Var en France Christian Macé de Toulon a été aussi SDF à la rue à Toulon pendant 20 jours du 29 mars 2014 jusqu'en avril 2014

Ci-dessus, crédit https://www.bfmtv.com/var/replay-emissions/bonjour-var/toulon-des-benevoles-viennent-en-aide-aux-sans-abris-face-a-la-chaleur_VN-202208120103.html : ici ci-dessus, à la gare routière de Toulon, juste à côté de la gare SNCF de Toulon

Voir l'excellent reportage de la chaîne de télévision en France BFM TV, antenne du Var, mise en ligne le 12 août 2022... :

https://www.bfmtv.com/var/replay-emissions/bonjour-var/toulon-des-benevoles-viennent-en-aide-aux-sans-abris-face-a-la-chaleur_VN-202208120103.html

Mes commentaires... : et oui, moi-même Christian Macé, j'ai été SDF (Sans Domicile Fixe), à la rue, du 29 mars 2014 jusqu'en avril 2014, pendant une vingtaine de jours... C'était lors de la période des élections municipales en France... A cette époque je vivais chez ma mère à Cogolin, pas loin de Toulon, dans le Var... Et puis de concertation avec ce que l'on appelle "mon frère" Sylvain, habitant dans le haut du Var dans un endroit reculé en pleine campagne, "ma mère" décide de déménager (le 30 mars 2014 avec la venue de Sylvain) sans s'occuper de moi, me laissant ainsi à la rue... Au début je dormais la nuit sur Toulon, puis par la suite à Cogolin, car pour ma sécurité c'était mieux. J'avais trouvé un très petit local derrière un bâtiment commercial, mais qui fermait pas à clef. J'avais les jambes complètement repliées pour dormir. Alors j'avais acheté un instrument pour pouvoir fermer le local de l'intérieur. Mais quand j'ai installé cette chose, impossible alors de pouvoir ouvrir le local ! Je me voyais mourir ici... Alors j'ai appelé la Gendarmerie pour qu'ils viennent me délivrer. La Gendarmerie a dirigé mon appel d'urgence vers la Police Municipale de Cogolin, dont deux hommes en patrouille sur ce secteur sont venus me secourir... L'un des deux Policiers m'a dit, on ne fait pas que dans la répression, mais aussi dans le Social... Puis ils m'ont amené en voiture dans un immense chaîne d'Hôtels située pas loin, ont discuté avec le Gérant pour qu'il m'héberge au moins pendant cette nuit là. Et que les frais seront pris exceptionnelement en charge par la commune de Cogolin. En pleurs, j'ai serré une vigoureuse poignée de mains aux deux Policiers en leur disant Merci, et je me suis rendu dans une chambre de cet Hôtel, avec mon seul sac à dos et mes larmes, telle une image de la Bible ou du pauvre ANE GRIS... https://www.youtube.com/watch?v=AxqVE7wWRAM Grand Merci à la Gendarmerie et à la Police Municipale de Cogolin qui ont été extraordinaires, et m'ont sauvé la vie...

Pendant cette période de ma vie à la rue, je m'étais rendu chez "ma mère", habitant désormais tout en haut du Var dans un village perdu, près de "chez mon frère Sylvain", pour lui dire bonjour. Je sonne dans son bâtiment pour l'avertir, elle décroche et je m'annonce... Mais elle n'ouvre pas, malgré que je sonne plusieurs fois ! Mais j'ai pu entrer dans ce bâtiment grâce à l'un de ses voisins. J'attends dans le hall, et j'aperçois le fils de Sylvain, adolescent, qui vient avec deux copains (les fils de la compagne de Sylvain) venir voir "ma mère". J'ouvre la porte, je les laisse entrer, et les suits dans l'escalier. On arrive "chez ma mère", et quand elle me voit elle dit aussitôt "Quest ce que tu viens faire ici ?" ! Je lui réponds que je suis venu lui dire bonjour ! Je passe l'après-midi chez elle (elle me donne 20 euros), et le soir je ne suis pas invité à dormir (alors qu'il y avait de la place), je dors alors toute la nuit dans un abribus situé à une trentaine de mètres de chez elle... https://presencesautresmondes.blogspot.com/2022/02/a-cote-de-larret-de-bus-peri-obs-avenue.html Elle et le fils de Sylvain sont invités à manger ce soir là chez Sylvain, demeurant dans le coin.... Et le matin je quitte ce village...

J'ai remarqué que quand t'es dans la merde, tes amis tu les voit pas ! Ansi un couple dont Thierry et leur fille adolescente vivant dans une maison près du Mont Faron à Toulon, ne m'ont pas hébergé alors qu'ils avaient une chambre d'amis libre (cependant sur un forum d'ORBS ils parlaient de moi, et j'ai reçu de l'aide financière. Le jour de ma mise à la rue le 29 mars 2014, Thierry était venu me chercher "chez ma mère" pour prendre mes affaires, m'a conduit à la gare de Toulon en disant que ce soir là il avait du monde chez lui, et m'a déposé près d'un trottoir. Je lui ai dit que j'allais dans un hôtel... En fait j'ai erré dans les rues de Toulon toute la nuit... Il a amené et entreposé mes affaires chez lui... Il ne m'a jamais hébergé, ne serait ce qu'une seule journée !

De même qu'un autre couple avec leur maison sur Toulon... Eux ils proposaient que j'aille chez Emmaüs !

Elle est pas belle la vie ?

Durant cette triste période, l'idée m'a traversé l'esprit de me suicider, mais je savais qu'il ne fallait pas faire cela, à cause des Réincarnations https://presencesautresmondes.blogspot.com/2022/08/le-emissions-televisees-mysteres-sur.html

Désormais depuis, tout lien familial est coupé avec eux.

J'étais inscrit sur une liste pour des hébergements d'urgence, et un jour j'ai reçu un appel téléphonique d'une association d'hébergements d'urgence à Toulon ; je me suis rendu à leur rendez-vous, et j'ai été hébergé immédiament ! J'y suis resté près d'un an et demi... J'avais une chambre individuelle avec douche et je mangeais en ces lieux... Je donnais une participation financières aux environs de 30 % de mon RSA de cette époque tous les mois... Ceux qui n'avaient pas de rentrée d'argent et bien ne donnaient rien en contribution financière !.. J'aidais aussi au niveau travail : on avait un planing de travail pour faire la vaisselle et nettoyer les sols... Le soir on devait rentrer... Puis je suis allé dans un foyer pour les travailleurs Immigrès anciennement Sonacotra, appelés maintenant ADOMA durant un an environ à Toulon... Là aussi je participais financièrement à la hauteur de 30 % de mon RSA tous les mois... Là, on pouvait sortir quand on voulait et pas de travail à faire... Un nouveau réglement permettait maintenant à toute personne indigente Française de s'inscrire en ces lieux ADOMA.

Enregistré en préfecture, grâce à la loi Dalo, j'ai pu avoir alors par la suite un appartement à Toulon...où je réside actuellement...

C'est grâce à cette bonne legislation en France que je m'en suis sorti...